Un autre univers

Les vivants naissent petits et faibles.

Les morts se levent prets à servir.

Le choix est évident.

Apprendre à oublier,

est un premier pas vers la paix.

Ce n'est pas que le vent.

Ce n'est pas uniquement dans votre tête.

Et c'est certainement une bonne raison de s'inquiéter.

Parfois la mort viens frapper à votre porte.

Parfois elle défonce les murs.

Ce que certains considèrent une obséssion,

moi je le considère comme une quète de la perfection.

Même si son existence est douteuse,

la terreur qu'elle ressent est horiblement réelle.

Cette abomination n'a jamais eu sa place sur notre monde.

Je ne ferais que la libérer.

Malheureusement, tout mes animeaux de tests sont morts ou se sont échappés, donc je serais le dernier cobaye.

Je ne ressent aucune peur.

La nuit s'annonce grisante.

Après avoir vu l'oeuvre de toute une vie s'écrouler devant lui,

le mage décida que le moment était venu de sombrer dans la folie.

L'espace d'un instant,

ses désirs les plus basiques sont libérés de leurs chaînes de raison et de conscience.

Moi furieux ?

Bien sûr que non,

grâce à mes recherches,

je suis au-dessus de ses émotions inférieures.

La mort n'est qu'un changement de carrière.

Le temps des pleurs est révolu.

Celui du châtiment a commencé.

Le regard blafard de la lune montre les choses telles qu'elles sont,

pour le meilleur ou pour le pire.

L'esprit se moque des crimes ou des triomphes des exécutés.

Il les abrite tous sous son manteau de tourmente.

Les gens ne disent jamais

"je suis sûre que ce n'était rien",

sans penser le contraire.

Peu importe combien j'en tue,

il y en aura toujours plus à chasser.

Cette pensée même me fait sourir...

La mort l'emprisonne dans les chaînes des regrets de son passé.

Il passe l'éternité à essayer de se racheter,

chaque acte de bonté détachant un maillon.

Ce qui ne peut être détruit,

sera emprisonné.

Aujourd'hui je me rend compte,

que ma vie,

depuis longtemps déjà,

n'est plus "sucrée",

ni même "amer" d'ailleur,

juste "fade" et "insipide".